Movivolt x Mini : une rencontre survoltée !

Contexte

Le lieu de rendez-vous est donné : l’Autodrome de Linas-Montlhéry, lieu mythique de l’automobile française. Sur ce circuit plus que centenaire, où ont été écrites certaines des plus belles histoires de l’automobile française, l’innovation a toujours été son seul credo : courses, records de vitesse, mais aussi d’endurance et d’efficience… Entre mars et juillet 1933, la Citroën Rosalie bat le record mondial de distance sans arrêt sur l'autodrome de Montlhéry, en parcourant 300 000 kilomètres en 134 jours à plus de 93 km/h de moyenne. Preuve que la recherche de l’efficience, l’aérodynamisme et de la fiabilité ne date pas d’aujourd’hui ! De là à dire que Mini s’est inspiré de la Rosalie, serait exagérer.

Découverte des véhicules

Quoiqu’il en soit, après un accueil amical auprès de nos partenaires que sont Mini et BMW (Mini étant une marque détenue à 100% par BMW), représentés entre autres par Pierre-Alexandre Cornillon (responsable relations LLD BMW France) et Xavier Badie-Cassagnet (directeur des ventes entreprises BMW France), nous sommes directement mis dans le vif du sujet : direction l’anneau de vitesse pour venir tester le comportement routier de la nouvelle Mini ainsi que le nouveau Countryman.

Avant de parler de leurs comportements routiers, arrêtons-nous quelques instants sur les véhicules. La nouvelle Mini est disponible en 3 portes ainsi qu’en 5 portes, aussi bien en thermique qu’en électrique. Le style Mini est tout de suite reconnaissable, le design plus rectiligne confère plus de modernité vs l’habituelle ligne rondouillette de la Mini. Plus acérée, elle reste fidèle à ses feux ronds ainsi qu’à sa signature lumineuse Union Jack à l’arrière. Ouf ! L’intérieur est quant à lui tout nouveau : un matériau recyclé à base de filet de pêche habille l’habitacle toujours aussi bien fini et assemblé (même si certains plastiques durs font leurs retours, économies obligent). On note aussi ce nouvel intérieur qui accueille un tout nouvel écran rond à la technologie OLED au milieu du tableau de bord. Impressionnant de réactivité et de personnalisation, il est la pièce maîtresse de cet intérieur très réussi.

Le Countryman (également électrique ou thermique) arrive quant à lui pour une troisième génération, et la moindre des choses, c’est de dire qu’il a bien grandi ! L’âge de raison sûrement… 14cm de plus que son prédécesseur, et près de 33cm de plus que le premier sorti en 2010. On se rapproche tout simplement de la taille d’un SUV du segment C, comme un 3008 ou même encore un BMW X1 (qui mesure 4,50m). Et c’est normal, car le Countryman est basé sur la même plateforme, reprenant par exemple les mêmes organes que son grand frère. Si l’intérieur ressemble de très près à celui de la Mini (seul un compteur face au conducteur est rajouté, la Mini elle se contentant d’un HUD), l’extérieur est totalement différent, surtout si on le met à côté de son prédécesseur. Beaucoup plus cubique, haut perché avec des jantes allant jusqu’à 20 pouces, ce Countryman fait dans la démesure !

A la recherche d’une voiture compacte de moins de 4m (de plus en rare de nos jours) ou d’une voiture désormais résolument familiale de près de 4,5m, Mini élargit sa gamme pour combler les différentes attentes de ses clients. Mais n’y aurait-il pas un écart désormais trop important entre les deux ? (La réponse est oui, et nous y reviendrons !)