Prix de l'électricité : quels impacts sur la mobilité électrique ?



Une hausse des prix de l’électricité à nuancer
Depuis février 2022, le prix de gros de l’électricité a fortement varié à la hausse pour redescendre ensuite à des niveaux qui restent néanmoins élevés. Pour les particuliers mais aussi les professionnels qui disposent d’un tarif bleu (puissance inférieure à 36 kva), le gouvernement a mis en place un bouclier tarifaire qui a limité la hausse à 4% en 2022 et à 15% en 2023. Les aménageurs d’infrastructures publiques ou privées de recharge électrique peuvent également bénéficier d’une aide destinée à limiter la hausse du prix de la recharge hors domicile mais on constate néanmoins une inflation de ces tarifs variable selon les opérateurs.
Pour les abonnements professionnels à des puissances supérieures à ce tarif bleu, le coût électrique dépend du fournisseur et du contrat de chacun et ce sont ces contrats qui pâtissent de l’envolée des prix. Les entreprises qui ont installé des panneaux photovoltaïques en autoconsommation sur leurs bâtiments ou leurs parkings ont pu juguler au moins partiellement cette hausse. Les projets pour ce type d’installation sont d’ailleurs en croissance.
Le coût énergétique comparé
Pour faire simple, un véhicule électrique (sur la base du tarif bleu 2023) a un coût énergétique aux 100 kms d’environ 3 euros versus environ 10 euros pour un véhicule thermique sur la base d’un carburant à 1,75 euros. C’est la proportion que Renault annonce dans sa publicité en évoquant un coût énergétique encore 3 fois inférieur pour l’électrique. Même en doublant le prix de l’électricité, ce serait toujours plus avantageux…
Ce coût est valable pour une recharge à domicile qui correspond en moyenne à 90% des actes de recharge. Une recharge extérieure notamment sur une borne rapide sur autoroute peut faire grimper ce coût mais cet usage reste, toujours en moyenne, assez limité.

Un coût global compétitif
Le véhicule électrique reste par ailleurs toujours plus avantageux à l’usage avec un entretien très limité (pas de vidange, pas de courroie de distribution à changer, très faible usure des freins…) et une grande fiabilité. Bonus écologique déduit, son prix d’achat reste aujourd’hui plus élevé qu’un thermique. Mais, selon les véhicules, le coût global électrique - thermique s’équilibre à partir de 12 à 15.000 km/an. Dans le cas d’une location longue durée qui intègre l’entretien, les différences de loyers peuvent être faibles compte tenu du différentiel sur ce point en faveur du véhicule électrique.
Une valeur de revente supérieure
La tendance actuelle montre que le véhicule électrique bénéficie d’une bonne valeur de revente. Et ce phénomène devrait s’amplifier avec le développement des ZFE (lien article) qui vont progressivement limiter l’accès des véhicules thermiques aux Métropoles.
La valeur de revente des véhicules thermiques pourrait être pénalisée à l’approche de 2030 et donc attention aux achats neufs de 2024/2025 (que vous souhaiterez revendre en 2028 ou 2030)…mais aussi par prudence, attention à vos achats de voitures essence ou diesel dès 2023.
Priorité à la décarbonation
Nous sommes tous concernés par la nécessité de décarboner notre économie. Transport, bâtiment, industrie et agriculture sont les principaux axes de travail. Nous devons donc faire évoluer notre mobilité et notamment privilégier l’électrification de celle-ci. Concernant le coût induit, le GIEC est très clair sur le sujet : « le coût de l’inaction serait plus important que celui de la transition ». C’est valable globalement mais également pour chaque entreprise ou collectivité. Movivolt vous accompagne dans cette transition avec nos solutions de location longue durée qui rendent pertinent dès maintenant le passage à la mobilité électrique.