10 avantages à passer aux véhicules électriques professionnels
14 octobre 20244 min
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L’électrique est une priorité pour les années à venir. Entre une fiscalité incitative et de nombreuses aides financières, sauter le pas vers une mobilité zéro émission représente une opportunité pour les professionnels. Movivolt vous présente les principaux avantages financiers.
L’électrification des voitures est inéluctable. Le passage à la mobilité électrique permet aussi d’anticiper une réglementation qui évolue à vitesse grand V dans ce sens. De nombreuses aides existent pour accompagner les professionnels dans cette transition écologique.
L'adoption de véhicules électriques ne se limite pas à un geste en faveur de l'environnement, mais constitue également une opportunité économique intéressante pour les entreprises. En effet, l'État propose une série d'avantages fiscaux visant à encourager la transition énergétique des flottes professionnelles. Parmi ceux-ci, le bonus écologique se distingue.
Depuis le 13 février 2024, le bonus écologique, pour l'achat d'un Véhicule Utilitaire par une personne morale est plafonné à 3 000 €. Cependant, il est important de noter que le bonus écologique pour les Véhicules Particuliers a été supprimé, conformément au décret relatif au bonus écologique de 2024.
Parallèlement, il est envisageable de bénéficier de la prime à la conversion (sous conditions d'éligibilité), qui s'élève désormais à 5 000 €, que ce soit pour les Véhicules Particuliers ou les Véhicules Utilitaires.
Un professionnel qui électrifie son véhicule ou sa flotte ne paiera pas non plus de taxe sur la carte grise. Selon les régions, elle peut disparaître littéralement. Dans d’autres régions, l’exonération est de 50% pour les voitures propres. Il en va de même pour la Taxe sur les Véhicules de Société (TVS) car cette dernière est calculée sur les émissions de CO2 et de polluants. Avec un véhicule électrique, qu’il soit loué ou acheté, vous en êtes exempté.
Le plafond de déduction fiscale de l’amortissement d’un véhicule électrique est aussi plus important que celui d’un véhicule thermique. Ce dernier atteint 30 000 €. La batterie représente environ 1/3 du prix d'une voiture électrique. Il est possible de l'amortir à 100% pour abaisser le coût global de détention du véhicule, à la seule condition d'avoir une facture détaillée qui fait mention du prix de la batterie transmise par votre concessionnaire ou votre loueur.
Enfin, les voitures électriques bénéficient de règles spécifiques pour le calcul de l’avantage en nature pour les salariés. Si l’employeur met à la disposition du salarié une borne de recharge, l’avantage en nature résultant de l’utilisation de cette borne par le salarié à titre privé est considéré comme nul. Par exemple, les frais d’électricité payés par l’employeur n’entrent pas en compte dans le calcul de l’avantage en nature ce qui octroie un abattement de 50 % sur l’avantage en nature dans sa globalité (plafonné à 1 800 € par an).
Pour le moment, la TVA payée lors de l’achat d’un Véhicule Particulier électrique n’est pas déductible. Seul un véhicule utilitaire peut bénéficier d’une récupération de la TVA. En revanche, la TVA sur le carburant, elle, est bel et bien récupérable par une société. Dans le cas d’un véhicule 100% électrique, le taux de déduction sera de 100% contre 80% pour le gazole.
Outre les programmes nationaux, les professionnels peuvent bénéficier en plus d’aides mises en place par certaines collectivités. Par exemple, l’Île-de-France propose un bonus pouvant atteindre 6 000 € pour les entreprises qui achètent une voiture électrique. Ces subventions sont cumulables avec les aides de l’Etat mais plafonnées à 50 % du prix d’achat du véhicule TTC.
Pour accompagner les pros dans cette transition, le gouvernement a également mis en place un programme d’installation de bornes de recharge. Le dispositif ADVENIR finance jusqu’à 30% les frais d’achat et d’installation de l’équipement.
La Loi d’Orientation sur les Mobilités (LOM) incite les entreprises à verdir dès aujourd’hui leur parc automobile avec des véhicules hybrides ou électriques. Cette incitation se transformera en obligation. D’ici le 1er janvier 2024, les entreprises de plus de 50 collaborateurs et les parcs automobiles avec plus de 100 véhicules légers seront obligés de renouveler 20% de leur flotte en faveur d’un véhicule propre. Ce chiffre grimpera à 35 % en 2027 puis à 50% en 2030.
En parallèle, la loi Climat et Résilience rendra obligatoire la mise en place de zones à faibles émissions (ZFE) dans les agglomérations de plus de 150 000 habitants d’ici fin 2024. Ces zones limitent la circulation des véhicules les plus polluants sur leur territoire pour améliorer la qualité de l’air.
Plus chers à l’achat qu’un véhicule thermique, les véhicules électriques représentent un investissement de départ important pour les professionnels. En plus des aides gouvernementales, il est important de prendre en compte les économies réalisées sur le long terme, relatives à la recharge et à l’entretien. Beev estime à 1 600 € les économies de carburant réalisées par un véhicule électrique pour 20 000 km/an de parcourus, comparé à son équivalent thermique, où vous en dépenserez 2 000 €.
Les économies se font également sur l’entretien du véhicule : la mécanique plus simple de la voiture électrique induit des coûts de maintenance inférieurs. Seules les pièces suivantes doivent faire l’objet d’un examen régulier : pneus, amortisseurs, filtre à air, plaquettes de frein et batterie. Ainsi, on estime qu’une voiture électrique doit être contrôlée tous les 30 000 kilomètres, contre tous les 15 000 pour une voiture diesel.
Participer à la transition écologique au volant d’une voiture électrique ne rime pas forcément avec sacrifices. Bien au contraire ! Prenez l’autonomie par exemple, première angoisse des nouveaux venus dans le monde de l’électrique. Elle ne doit plus être un obstacle.
Premièrement vous serez surpris par l’endurance d’une batterie en usage urbain. Stressés au début, vous aurez constamment les yeux rivés sur la jauge, puis avec l’expérience vous utiliserez par la suite votre voiture électrique plusieurs jours d’affilée sans la recharger.
La condition sine qua none pour une utilisation en toute sérénité, c’est un accès à un point de recharge sécurisé et homologué en courant alternatif (AC) à domicile ou sur son lieu de travail. La recharge sera d’ailleurs la clé pour voyager sereinement sur autoroute où la consommation est la plus importante. Avec un bon planificateur de trajet, une carte d’abonnement et bien sûr une puissance de recharge en courant continu (DC) assez musclée vous serez parés pour traverser la France. L’Hexagone compte aujourd’hui plus de 85 000 bornes publiques, un chiffre qui augmente chaque année de 50%. À nouveau mode de déplacement, nouvelles habitudes !
Le Chargemap Pass est une solution d’accès et de paiement multi-réseaux. Il permet de recharger son véhicule en toute sérénité sur les quatre cents réseaux de recharge en France infrastructures de recharge avec un service Assistance, disponible 24h/24 et 7j/7. Cette offre complémentaire est proposée par Movivolt pour toute location de véhicule électrique.
Passé ce cap, essentiellement psychologique, vous apprécierez le confort de conduite en «zéro émission ». Le pied gauche au repos, vous évoluerez en silence et sans rejeter un gramme de CO2 dans l’atmosphère. Ce qui vous autorisera l’accès aux grandes métropoles dans les années à venir avec la mise en place des ZFE.
Ceux qui affectionnent le dynamisme ou la conduite sportive seront stupéfaits par les accélérations et les relances bien plus vives qu’au volant d’une voiture thermique de puissance équivalente, car la particularité d’un moteur électrique est d’offrir sa puissance maximum instantanément.
Cette mobilité considérée il y a quelques années encore comme marginale, est désormais bien installée dans le paysage automobile. Aujourd’hui en France, une voiture neuve sur cinq est électrique* avec une offre adaptée à tous les besoins. De la micro-citadine à la grosse routière, il est impossible de ne pas trouver chaussure à son pied. Movivolt vous accompagne dans cette transition à travers une offre multimarque et des services personnalisés délivrés par nos experts sur l’ensemble du territoire.
Pas forcément. Le ticket de départ est certes (bien plus) important que pour un véhicule thermique équivalent MAIS de nombreux postes de coûts sont ensuite plus faibles que pour un thermique : nombreuses aides fiscales à commencer par le bonus écologique mais pas que, moindre entretien et surtout économies de carburant notamment si vous rechargez chez vous ou au bureau.
En fait, il faut raisonner coût complet – TCO – et non prix d’achat. Et là on se rend compte que l’électrique ne coûte pas plus cher que le thermique… et même moins cher pour les gros rouleurs qui font 20 000 kms ou + par an. Mais, le sujet TCO fera l’objet d’un prochain article MOVIVOLT !
*chiffres PFA (plateforme automobile)